Loi e-ID

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La loi sur l'e-ID autoriserait l'administration fédérale de mettre en place une sorte de pièce d'identité numérique. Un référendum facultatif a abouti et donc la population devra se prononcer sur cette loi. Une première mouture de la loi e-ID a été déjà été amenée en votation fédérale en mars 2021[1] et avait été refusé à 64%[2]. L'ancienne version de la loi e-ID proposait un partenariat entre la confédération et des entreprises privées.

Votation populaire du 28 septembre 2025

Position des partis politiques fédéraux :

Position des partis fédéraux
Parti Position Communiqué
Union démocratique du centre NON Lien
Parti socialiste OUI Lien
Le Centre OUI Lien
Parti libéral-radical OUI Lien
Les Verts OUI Lien
Vert'libéraux OUI[3]

Positions des autorités fédérales :[4]

Organe Pour Contre Abstention
Conseil fédéral OUI
Conseil national 170 25 1
Conseil des états 43 1 0

Utilisation potentiel e-ID

Ce passeport numérique se présentera sous la forme d'une application à installer sur un smartphone fonctionnant avec android et IOS.

Rendra possible :

  • Elle permettra aux états (CH, cantons et communes) de lier un compte utilisateur avec une identité civique
  • Elle permettra aux entreprises d'identifier civiquement la personne (plus seulement de connaître un pseudo, ou une adresse mail et quelques informations demandées lors de la création d'un compte)

Pas possible de :

  • signer un document à transmettre aux autorités[5]

Ce qui ne changera pas :

  • Faire des achats sur internet (si les achats sur internet avaient attendu l’apparition d'un passeport numérique il n'y aurait pas de commerce en ligne en 2025)

Programmation / infrastructure de confiance

L'infrastucture de confiance est de la responsabilité de l'état fédéral. Elle devrait permettre aux autres entités souhaitant (devant accepté son utilisation pour les administrations publiques)

Les autorités ont fait un travail exemplaire[6]. La procédure de consultation s'est faite de manière très large. Le code est public. Les retours sur Github sont pris en compte dans le développement. C'est sans doute la première fois qu'un projet de cette envergure fait l'objet d'une démarche aussi large. Récemment, l'Office fédéral de la justice, en charge du projet, a par exemple décidé de développer une version de son application d'e-ID dénuée de l'interface de programmation Google Identity, car sa présence a suscité beaucoup de critiques de la part des communautés qui se sont impliquées dans la revue du code.

Contenu de la loi

Interopérabilité

La loi actuelle offre certaines garanties mais qui pourraient facilement être retirée afin de rendre cette loi compatible avec le projet européen.

Arguments de la votation

  • La confédération serait complètement responsable du processus: de l’établissement de l’identité jusqu’à l’exploitation de l’infrastructure nécessaire.[7]
  • Développement d'une infrastructure de confiance par la confédération à laquelle pourront s'intégrer les différentes entités voulant utilisé l'identité numérique
  • Argumentaire contre - Lien vers un PDF Google drive

Déploiement

L'utilisation d'une e-ID se ferait (au début) sur une base volontaire.

Si la votation est acceptée son déploiement n'est pas attendue avant le troisième trimestre 2026.[5]

Sources