Directives anticipées

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Extrait du code civile suisse sur les directives anticipées

Les directives anticipées sont les souhaits exprimés par une personne lorsqu'elle est capable de discernement afin de définir jusqu'à quels points le corps médical peut entreprendre des actes médicaux pour garder la personne en vie. Les directives anticipées sont utiles dans des situations graves ou : la vie de la personne est en danger ou que son intégrité physique ou psychique n'est plus complète; que cette personne n'est plus capable de discernement ou capable de communiquer, et que son intégrités n'est plus garantie en cas de survie.

Définition

Selon le Code civil suisse[1], les directives anticipées sont volontaires et non obligatoires. Elles doivent être rédigées par une personne capable de discernement et sans contrainte.

Les directives anticipées sont un document permettant à une personne capable de discernement d’exprimer ses volontés concernant les traitements et les soins, pour le cas où elle ne serait plus en mesure de les exprimer elle-même. Elles permettent également de désigner un représentant thérapeutique (une personne qui prendra les décisions à la place du patient en cas d’incapacité de discernement).

Elles ont aussi pour but de décharger les proches de décisions difficiles en exprimant clairement les souhaits de soins.

Contenu

Rédiger des directives anticipées demande du temps, de la réflexion et des discussions avec son entourage et/ou son médecin traitant. Il existe des formulaires pour guider la réflexion (FMH, etc.) ainsi que des fondations (Pro Senectute, Croix-Rouge…) qui proposent des entretiens.

Le contenu des directives anticipées doit être clair et compréhensible, faute de quoi il pourrait ne pas être respecté. Elles doivent refléter des valeurs et une ligne directrice, car toutes les situations ne sont pas anticipables ; ces éléments aideront le corps médical et les proches à prendre des décisions cohérentes avec vos souhaits.

Les directives peuvent aussi aborder des situations concrètes comme le statut de réanimation cardio-respiratoire, l’accord ou non pour une intubation, etc. Pour ces situations précises, il est important d’être suffisamment détaillé afin que les directives puissent être appliquées.

On peut également y inscrire ses souhaits concernant la période après la mort, comme le don d’organes ou le don du corps à la science.

Quand rédiger ses directives anticipées ?

Il n’y a pas de bon ou de mauvais moment. L’important est d’anticiper, car nul ne sait ce que l’avenir réserve. Il est conseillé de commencer cette réflexion dès l’âge adulte et d’en parler autour de soi.

Les directives anticipées peuvent être modifiées à tout moment.

Ressources